Description
Nous présentons dans ce Bulletin, tout d’abord, une note de Stéphanie Cudré-Mauroux, concernant une curiosité : un bureau provenant des biens familiaux de Marguerite Yourcenar dont celle-ci s’est séparée en quittant Lausanne et qui est devenu la propriété de l’écrivain Georges Borgeaud, puis a été légué à la Bibliothèque nationale suisse. Suivent trois articles analysant l’œuvre de Marguerite Yourcenar ; Rodney Mearns étudie la rencontre de Marguerite Yourcenar avec l’univers japonais dans l’essai Mishima ou la Vision du vide ; Stécy Bouchet-Chetaille montre comment dans Le Labyrinthe du monde l’écriture de soi devient une écriture transpersonnelle où le souci de soi se fait souci du monde ; c’est au souci du lecteur à qui Marguerite Yourcenar veut, par ses paratextes, éviter des interprétations erronées que s’attache Serena Codena dans l’étude d’une lettre à l’écrivain allemand engagé Joseph Breitbach, où Yourcenar défend une interprétation vivante du mythe, qui a, à ses yeux, une valeur au moins aussi actuelle que l’actualité du moment. La rubrique bibliographique de Maria Antonietta Masiello est suivie de celle des comptes rendus concernant les études sur l’œuvre de Marguerite Yourcenar, mais aussi sur des productions littéraires et artistiques que la lecture de celle-ci a récemment suscitées. Enfin, les dossiers qui suivent présentent, d’une part, plusieurs lettres de Marguerite Yourcenar à propos de son théâtre, acquises par la SIEY, et, d’autre part, un ensemble d’une quinzaine de cartes ou lettres adressées par Marguerite Yourcenar à la romancière et membre du jury du Prix Femina Élisabeth Barbier, qui ont été généreusement offertes à notre Société.