BULLETIN N° 40

BULLETIN N° 40

Prix : 25,00

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UGS : BULLETINN40 Catégorie :

Description

Le présent Bulletin rassemble divers articles de chercheurs confirmés et de jeunes chercheurs sur différents aspects de l’œuvre de Marguerite Yourcenar. La première étude est une forte synthèse de Bruno Blanckeman situant dans son contexte littéraire l’œuvre de Marguerite Yourcenar qui prenait ses distances avec son temps et, évitant les modes, parvient à ne pas être démodée de même que, tout en se défiant des avant-gardes, elle annonce des préoccupations et des modalités d’écriture du XXIe siècle. Agnieszka Łazicka étudie Alexis ou le Traité du vain combat comme manifestation de la crise de la raison et du langage devant l’affect, cette longue lettre d’aveu qui ne se dit pas mais est toujours sous-jacent s’ouvrant au silence et à la part du corps. Malek Baccouch s’interroge sur le rôle de la parole dans le Coup de grâce, où le narrateur, seul maître du récit, se fait manipulateur en travestissant la réalité en une histoire d’amour qui rompt avec les stéréotypes. C’est un texte de Marguerite Yourcenar jusqu’ici peu étudié qui retient l’attention d’Édith Marcq, Le Cheval noir à tête blanche, présentation et traduction d’un conte écrit et illustré par des enfants indiens de l’île des Monts-Déserts ; la critique cherche dans l’iconographie et dans le rapport entre le texte et les images à définir l’univers mental des enfants conteurs et illustrateurs, mais elle s’attache aussi à la forte empreinte de Marguerite Yourcenar dans l’avant-propos et la traduction. Walter Wagner, quant à lui, s’intéresse à l’influence exercée par l’œuvre du moine trappiste Thomas Merton sur la vision qu’a Marguerite Yourcenar de la pensée zen, sur son approche du Japon et sur sa conception du personnage de Nathanaël. Si le théâtre de Marguerite Yourcenar est relativement peu joué, il en va différemment de certains textes de Feux, qui, bien que non conçus à l’origine pour la scène, attirent les metteurs en scène ; c’est le cas, en particulier en Italie, où, parmi une quinzaine de mises en scène de « Clytemnestre ou le Crime » en trente ans, Francesca Damiani en choisit trois, qui mettent en relief la liberté créatrice et interprétative des metteurs en scène à propos de Clytemnestre. Viennent ensuite la rubrique bibliographique tenue par Maria Antonietta Masiello, puis celle des comptes rendus. Nous terminons le Bulletin par un dossier consacré à des lettres de Marguerite Yourcenar acquises par la SIEY : une lettre et deux cartes de vœux, respectivement du 1er mars 1975, du 8 janvier 1979 et du 20 décembre 1980, adressées à Odette Schwartz, concernant principalement la santé de Grace Frick et leur attachement commun à la cause animale ; nous y ajoutons le résumé d’une dizaine de lettres ou cartes à la même, que nous n’avons pas eu les moyens d’acquérir ; deux lettres, du 6 juillet 1979 et du 10 avril 1980 adressées à Colette Monceau à l’occasion de l’analyse de l’écriture de Yourcenar par cette graphologue  ; une lettre du 2 mars 1982 adressée à Paul Tate, consul général de France à Alexandrie, et à son épouse, à la suite du voyage de l’écrivain en Égypte.

Le présent Bulletin rassemble divers articles de chercheurs confirmés et de jeunes chercheurs sur différents aspects de l’œuvre de Marguerite Yourcenar. La première étude est une forte synthèse de Bruno Blanckeman situant dans son contexte littéraire l’œuvre de Marguerite Yourcenar qui prenait ses distances avec son temps et, évitant les modes, parvient à ne pas être démodée de même que, tout en se défiant des avant-gardes, elle annonce des préoccupations et des modalités d’écriture du XXIe siècle. Agnieszka Łazicka étudie Alexis ou le Traité du vain combat comme manifestation de la crise de la raison et du langage devant l’affect, cette longue lettre d’aveu qui ne se dit pas mais est toujours sous-jacent s’ouvrant au silence et à la part du corps. Malek Baccouch s’interroge sur le rôle de la parole dans le Coup de grâce, où le narrateur, seul maître du récit, se fait manipulateur en travestissant la réalité en une histoire d’amour qui rompt avec les stéréotypes. C’est un texte de Marguerite Yourcenar jusqu’ici peu étudié qui retient l’attention d’Édith Marcq, Le Cheval noir à tête blanche, présentation et traduction d’un conte écrit et illustré par des enfants indiens de l’île des Monts-Déserts ; la critique cherche dans l’iconographie et dans le rapport entre le texte et les images à définir l’univers mental des enfants conteurs et illustrateurs, mais elle s’attache aussi à la forte empreinte de Marguerite Yourcenar dans l’avant-propos et la traduction. Walter Wagner, quant à lui, s’intéresse à l’influence exercée par l’œuvre du moine trappiste Thomas Merton sur la vision qu’a Marguerite Yourcenar de la pensée zen, sur son approche du Japon et sur sa conception du personnage de Nathanaël. Si le théâtre de Marguerite Yourcenar est relativement peu joué, il en va différemment de certains textes de Feux, qui, bien que non conçus à l’origine pour la scène, attirent les metteurs en scène ; c’est le cas, en particulier en Italie, où, parmi une quinzaine de mises en scène de « Clytemnestre ou le Crime » en trente ans, Francesca Damiani en choisit trois, qui mettent en relief la liberté créatrice et interprétative des metteurs en scène à propos de Clytemnestre. Viennent ensuite la rubrique bibliographique tenue par Maria Antonietta Masiello, puis celle des comptes rendus. Nous terminons le Bulletin par un dossier consacré à des lettres de Marguerite Yourcenar acquises par la SIEY : une lettre et deux cartes de vœux, respectivement du 1er mars 1975, du 8 janvier 1979 et du 20 décembre 1980, adressées à Odette Schwartz, concernant principalement la santé de Grace Frick et leur attachement commun à la cause animale ; nous y ajoutons le résumé d’une dizaine de lettres ou cartes à la même, que nous n’avons pas eu les moyens d’acquérir ; deux lettres, du 6 juillet 1979 et du 10 avril 1980 adressées à Colette Monceau à l’occasion de l’analyse de l’écriture de Yourcenar par cette graphologue  ; une lettre du 2 mars 1982 adressée à Paul Tate, consul général de France à Alexandrie, et à son épouse, à la suite du voyage de l’écrivain en Égypte.

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