BULLETIN N° 39

BULLETIN N° 39

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Description

Dans le premier article du présent Bulletin Françoise Bonali Fiquet éclaire à l’aide de plusieurs documents inédits des points de la biographie de Marguerite Yourcenar, les séjours qu’elle fit à Sorrente, le premier en 1938, au cours duquel elle rédigea Le Coup de grâce, et qui est, donc, étroitement lié à son activité d’écrivain, le second en 1958, séjour de repos, de tourisme archéologique, mais aussi de travail littéraire avec la correction des épreuves de son ouvrage sur Cavafy. L’étude suivante porte sur ce qui a intéressé successivement Marguerite Yourcenar dans la légende des Atrides : si l’écrivain s’interroge dès 1930 (et sans doute avant étant donné les délais de publication) sur le statut héroïque d’Électre, ce sont d’abord les figures de Cassandre, puis de Clytemnestre qui la retiennent dans ses œuvres de création, avant qu’elle ne se tourne vers la réécriture de la tragédie d’Électre dans les années 40 ; il s’agit, dans cet article, non d’étudier la pièce de Marguerite Yourcenar, mais d’examiner le regard réflexif que l’écrivain porte sur la légende et sur sa propre création dans ses écrits périphériques. C’est essentiellement Marguerite Yourcenar essayiste qui est l’objet de la contribution suivante : Mireille Blanchet Douspis s’attache à la méthode critique de l’auteur dans son texte sur « “Les Tragiques” d’Agrippa d’Aubigné » où Yourcenar fait l’éloge des prises de position du poète et de sa compassion pour le monde souffrant, mais déplore bien des imperfections de style et ne partage pas son militantisme religieux ; le point de vue de Yourcenar est ici confronté à la critique universitaire récente qui, au contraire, trouve des justifications à l’aspect chaotique de l’œuvre ; ressort ainsi la différence entre une critique scientifique et la critique d’une « femme de lettres cultivée, qui porte un jugement intelligent et subtil mais très personnel ». On reste dans le XVIe siècle avec Natalia Nielipowicz qui ouvre le dossier iconographique de L’Œuvre au Noir en faisant dialoguer le texte de Marguerite Yourcenar et un certain nombre de tableaux, comme ceux de Bosch et Breughel, qui ont inspiré l’auteur dans ses descriptions de paysages et ses portraits et ont pu enrichir son imaginaire et sa perception de l’époque. Après la rubrique bibliographique tenue par Maria Antonietta Masiello et avant celle des comptes rendus, nous publions l’entretien que l’un des membres de notre Société, Alain Sager, a eu à Petite Plaisance le 23 juin 2018 avec Joan Howard à propos de son ouvrage « We met in Paris » : Grace Frick and her life with Marguerite Yourcenar, University of Missouri Press, 2018. Nous consacrons, enfin, un petit dossier à « Cantate d’Antinoüs », un spectacle tiré de Mémoires d’Hadrien par Éric Podor avec l’approbation chaleureuse de Marguerite Yourcenar. Frédéric Rossille, auteur de la musique du spectacle, évoque les circonstances qui l’ont conduit à participer à ce projet. Éric Podor nous avait confié en 1989 une copie des lettres que Marguerite Yourcenar avait échangées avec lui à propos de ce projet. Nous les reproduisons ici.

Dans le premier article du présent Bulletin Françoise Bonali Fiquet éclaire à l’aide de plusieurs documents inédits des points de la biographie de Marguerite Yourcenar, les séjours qu’elle fit à Sorrente, le premier en 1938, au cours duquel elle rédigea Le Coup de grâce, et qui est, donc, étroitement lié à son activité d’écrivain, le second en 1958, séjour de repos, de tourisme archéologique, mais aussi de travail littéraire avec la correction des épreuves de son ouvrage sur Cavafy. L’étude suivante porte sur ce qui a intéressé successivement Marguerite Yourcenar dans la légende des Atrides : si l’écrivain s’interroge dès 1930 (et sans doute avant étant donné les délais de publication) sur le statut héroïque d’Électre, ce sont d’abord les figures de Cassandre, puis de Clytemnestre qui la retiennent dans ses œuvres de création, avant qu’elle ne se tourne vers la réécriture de la tragédie d’Électre dans les années 40 ; il s’agit, dans cet article, non d’étudier la pièce de Marguerite Yourcenar, mais d’examiner le regard réflexif que l’écrivain porte sur la légende et sur sa propre création dans ses écrits périphériques. C’est essentiellement Marguerite Yourcenar essayiste qui est l’objet de la contribution suivante : Mireille Blanchet Douspis s’attache à la méthode critique de l’auteur dans son texte sur « “Les Tragiques” d’Agrippa d’Aubigné » où Yourcenar fait l’éloge des prises de position du poète et de sa compassion pour le monde souffrant, mais déplore bien des imperfections de style et ne partage pas son militantisme religieux ; le point de vue de Yourcenar est ici confronté à la critique universitaire récente qui, au contraire, trouve des justifications à l’aspect chaotique de l’œuvre ; ressort ainsi la différence entre une critique scientifique et la critique d’une « femme de lettres cultivée, qui porte un jugement intelligent et subtil mais très personnel ». On reste dans le XVIe siècle avec Natalia Nielipowicz qui ouvre le dossier iconographique de L’Œuvre au Noir en faisant dialoguer le texte de Marguerite Yourcenar et un certain nombre de tableaux, comme ceux de Bosch et Breughel, qui ont inspiré l’auteur dans ses descriptions de paysages et ses portraits et ont pu enrichir son imaginaire et sa perception de l’époque. Après la rubrique bibliographique tenue par Maria Antonietta Masiello et avant celle des comptes rendus, nous publions l’entretien que l’un des membres de notre Société, Alain Sager, a eu à Petite Plaisance le 23 juin 2018 avec Joan Howard à propos de son ouvrage « We met in Paris » : Grace Frick and her life with Marguerite Yourcenar, University of Missouri Press, 2018. Nous consacrons, enfin, un petit dossier à « Cantate d’Antinoüs », un spectacle tiré de Mémoires d’Hadrien par Éric Podor avec l’approbation chaleureuse de Marguerite Yourcenar. Frédéric Rossille, auteur de la musique du spectacle, évoque les circonstances qui l’ont conduit à participer à ce projet. Éric Podor nous avait confié en 1989 une copie des lettres que Marguerite Yourcenar avait échangées avec lui à propos de ce projet. Nous les reproduisons ici.

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