La Nouvelle Eurydice

En 1931, Marguerite Yourcenar sort un nouveau roman aux éditions Beranrd Grasset, mais qui ne la satisfait pas et dont elle autorisera seulement la republication en petits caractères dans la dernière édition (posthume) de ses Œuvres romanesques dans la « Bibliothèque de la Pléiade » (2005) : La Nouvelle Eurydice. Stanislas, ayant appris la mort de son amie Thérèse, épouse d’Emmanuel, part à la quête de son souvenir ; il découvre alors qu’elle n’était pas celle qu’il croyait avoir aimée. Essayant de dégager la vérité du mensonge dans ce qu’on lui dit de la morte, il se détache d’elle pour lui préférer Emmanuel. Dans cette réécriture du mythe d’Orphée, par-delà la mort on perd jusqu’au souvenir de l’être dont on ne sait plus s’il valait qu’on l’aimât. Le thème de l’homosexualité est sous-jacent, même s’il n’est jamais explicité ; et, on se trouve en présence d’un trio qui hante les œuvres  de l’auteur à cette époque : une femme entre deux hommes.

La Nouvelle Eurydice, Paris, Grasset, 1931, coll. Pour mon plaisir, 2e cycle, IV.

La Nouvelle Eurydice, in Œuvres romanesques, Paris, Gallimard,19882 (19913), 1243 p. La Pléiade, 303.

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