Publication des membres de la SIEY : Ecriture de soi et autorité, sous la direction de Jean-Pierre Castellani
Publication des membres de la SIEY : Ecriture de soi et autorité, sous la direction de Jean-Pierre Castellani
Ecriture de soi et autorité, sous la direction de Jean-Pierre Castellani, PUFR, (Presses universitaires François Rabelais), Collection Perspectives Littéraires, 2016. ISBN : 978-2-86906-410-2, 200 pages, prix : 18 €. Lien : www.pufr-editions.fr
Les contributions présentées dans ce volume interrogent la notion polysémique et interdisciplinaire d’autorité. Elles portent aussi bien sur des ouvrages rédigés en langue française qu’espagnole, à des époques et dans des circonstances très variées et souhaitent apporter un éclairage nouveau sur l’écriture de « soi » trop souvent réduite à une simple confession complaisante ou narcissiste. Les approches à la fois politiques, historiques, autobiographiques, linguistiques, épistolaires cherchent à dépasser la stratégie d’ambiguïté qui est inhérente à ces discours.
Sommaire : Avant-propos, Jean-Pierre Castellani ; L’Autorité de la compétence : Mémoires et émergence d’une pensée politique en France (XVIe-XVIIe siècles),Nadine Kuperty-Tsur ; Joseph Pignata, un prisonnier défiant l’autorité,Sophie Rothé ; Donner un noble sujet de rire a la bonne compagnie : L’Histoire de ma vie de Casanova, Malina Stefanovska ; Manifestations de l’Autorité dans la correspondance de Marguerite Yourcenar, Jean-Pierre Castellani ; Mémoire, exil et régimes totalitaires : écrire son identité dans la langue de l’autre, Pierre-Yves Mocquais, Ecrire sa vie face à l’Autorité. Exemplarité de l’écriture autobiographique, Avant la nuit de Reinaldo Arenas, Gersende Camenen ; Antonio Soler VS Antonio Solé: dédoublement de l’auteur et “Fiction d’Autorité”, Gregoria Palomar, Rapports entre autobiographie et fiction chez Soledad Puértolas, Eugénie Romon.
Nombreux sont ceux qui ont essayé de comprendre, d’analyser et de mesurer les stratégies de l’écriture de « soi », cette irrépressible tentation chez l’être humain de donner un corps à sa voix et de se raconter à un autre. La question des modalités de l’énonciation dans le discours autobiographique renvoie à celle, fondamentale, de l’expression libre ou non de ce discours. A ce moment, le point de vue exclusif du « moi » se complique par la présence active, et peut‑être espérée secrètement par celui qui écrit, d’un autre « moi », celui du lecteur. Les contributions présentées dans ce volume, toutes inédites, interrogent la notion polysémique et interdisciplinaire d’autorité. Elles portent aussi bien sur des ouvrages rédigés en langue française qu’espagnole, à des époques et dans des circonstances très variées. Elles offrent un éclairage nouveau sur l’écriture de « soi » trop souvent réduite à une simple confession complaisante ou narcissiste. Par des réflexions qui touchent des domaines à la fois politiques, historiques, autobiographiques, linguistiques ou épistolaires, cet ouvrage cherche à dépasser la stratégie d’ambiguïté qui est inhérente à ces discours.