Exposition Marguerite Yourcenar et l’empereur Hadrien. Une réécriture de l’Antiquité

Exposition Marguerite Yourcenar et l’empereur Hadrien. Une réécriture de l’Antiquité au Forum antique de Bavay, dans le département du Nord, du 4 février au 30 août 2016. Dans le cadre du musée situé au cœur d’un lieu de vie et d’échanges de l’Antiquité, exposition de documents archéologiques, statues, monnaies, objets de la vie quotidienne en rapport avec l’empereur Hadrien et de documents relatifs à la rédaction et à la postérité de Mémoires d’Hadrien, organisée par le département du Nord, le musée archéologique de Bavay, avec le concours de la Villa Marguerite Yourcenar, de l’Université de Lille et de la SIEY.

L’objet ce cette exposition est de faire entrer au cœur même de la création de Mémoires d’Hadrien en associant documents d’époque relatifs à l’empereur et documents concernant Marguerite Yourcenar, symbiose que symbolise en quelque sorte l’aureus d’Hadrien offert par ses amis à l’académicienne, dont elle a fait don à l’égyptologue Jean-Pierre Corteggiani et qui est présenté ici. On pénètre dans l’exposition par la première page de Mémoires d’Hadrien et l’on retrouve ensuite, dans le premier respace, à la fois quelque chose de l’atmosphère du bureau de Marguerite Yourcenar avec certains des livres qu’elle a utilisés pour parfaire son information, des éditions originales de Mémoires d’Hadrien portant des annotations manuscrites, une partie du tapuscrit de l’ouvrage, et quelque chose du recueillement du « Théâtre maritime » où Hadrien est censé rédiger ses mémoires.

La section suivante est consacrée à la dimension politique et mémorielle de l’empereur, avec des bustes d’Hadrien, dont le fameux buste en bronze du British Museum, que Marguerite Yourcenar a découvert à Londres en 1914, et des bustes de la famille impériale, avec l’évocation de sa carrière, de ses voyages ainsi que du mur d’Hadrien, . Ensuite, on s’intéresse davantage à sa culture, à sa dimension plus proprement humaine et à ses goûts : l’écriture, la littérature, mais aussi la chasse, qui est à la fois une passion personnelle et un instrument de gouvernement. Une place est faite à la médecine, car l’ouvrage commençant par une visite chez le médecin montre que la perspective de l’écriture des Mémoires est celle de la maladie et de la mort approchant. La passion pour Antinoüs et le culte qui suivit la mort du favori sont aussi mis en valeur, tout particulièrement par le buste d’Antinoüs Mondragone, prêté par le musée du Louvre.

L’exposition se termine par l’évocation d’ouvrages, de musiques, de spectacles chorégraphiques, films et même d’un parfum inspirés par Mémoires d’Hadrien, création suscitant elle-même la création, ce qui est signe de vitalité.

http://forumantique.lenord.fr/

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