SOUVENIR D’HADRIEN CHANSON DE JANN HALEXANDER

On nous communique que le chanteur Jann Halexander a conçu le texte « Souvenir d’Hadrien », inspiré par Mémoires d’Hadrien, lu par l’artiste pendant le premier confinement. La chanson figure sur l’album CONSOLATIO, de 7 titres sorti en juin dernier. Une mini-tournée du spectacle du même nom a été donnée du 12 juin au 3 juillet à Paris, les dates en province auront lieu à partir de la rentrée si tout va bien. Le chanteur intègre la chanson dans le spectacle le 4 et 5 septembre à l’Atelier du Verbe dans le cadre d’un concert privé uniquement donné sur réservation, à 17h, Paris 14 (il reste quelques places). L’album est disponible sur ebay, priceminister et en concerts et sur les plates-formes de streaming début septembre.

Jann Halexander fut l’un des premiers chanteurs à revenir sur scène dès la fin du premier confinement en faisant une mini-tournée à Paris et en province du 22 juin au 11 juillet 2020. Il a fêté 17 ans de chansons le 5 octobre au Théâtre du Gouvernail. Enfin, du 30 janvier au 24 avril 2021, il a donné une série de concerts privés avec public en réaction à la fermeture des lieux de concerts prolongée, couverts par Radio Campus, France Soir ou encore Jazz Box International. Surnommé le Jean Guidoni métis ou le Jacques Brel gabonais au Gabon, il aborde le voyage, l’altérité, la mort, la famille dans ses chansons.

Souvenir d’Hadrien

Où est Antinoüs au creux d’une rivière
Où est Antinoüs au creux d’une rivière
La nuit tombe sur Tibur
La nuit tombe sur Tibur
A l’ombre de ces pins
Je n’ai le goût de rien
Ni du miel ni du vin Je n’ai le goût à rien
Ainsi se lamentait l’Empereur Hadrien
A l’aube d’un départ vers un monde incertain
Où est Antinoüs
Où est Antinoüs
Ami, amour toujours
Ami, amour toujours illuminant ma vie arrondissant mes jours
Ami amant toujours
Ami à mort toujours
Ainsi se lamentait l’Empereur Hadrien
A l’aube d’un départ vers un monde incertain
A toi mon Marc-Aurèle
Je t’écris cette lettre
A toi mon Marc-Aurèle je t’écris cette lettre
Mes triomphes sont loin tout comme mes défaites
Tibur est dans la brume noie mon cœur un peu plus
Ainsi se lamentait l’Empereur Hadrien
A l’aube d’un départ vers un monde incertain
Quelles que soient nos époques non rien ne meurt jamais
Quelles que soient nos époques non rien ne meurt jamais comme l’amour qu’on se voue comme l’amour qu’on s’avoue comme rien ne change jamais on le regrette toujours
C’est ainsi que le clament
Des millions d’Hadrien juste avant leur départ vers des mondes incertains…

Texte et musique Jann Halexander, 2020 D’après l’œuvre de Marguerite Yourcenar

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jann_Halexander

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